Approvisionnement et éco-responsabilité : posons-nous les bonnes questions
Cosmydor s’est fixé comme objectif d’être l’une des marques de beauté les plus éco-responsables du marché. Sur ce chemin qui a souvent consisté à débroussailler, nous avons analysé et optimisé chaque aspect de l’activité de Cosmydor en fonction de l’intérêt de la planète, tout en offrant une efficacité optimale de nos produits pour la peau.
Cela inclut par exemple la consommation d’eau et d’énergie lors de nos process de fabrication (minimisés par la production artisanale), la biodégradabilité de nos produits (100%), le choix des matériaux pour les contenants (uniquement verre et aluminium, nous permettant d’être sans plastique à 99.5% sur tous nos packagings), l’absence de molécules de synthèse dans nos formules (pour protéger notre peau et l’environnement), et le respect d’une stricte mention biologique (évitant les OGMs et les plantes gorgées de pesticides et herbicides).
Nous sommes parfois confrontés à une autre question : l’approvisionnement de nos ingrédients est-il local ? Une excellente question :
La première réponse est oui, bien sûr, tant que c’est possible. Notre approvisionnement en chanvre se fait dans la région de notre laboratoire, ce qui est idéal. Nous travaillons pour faire pousser de plus en plus de plantes autour du laboratoire, ce qui sera encore mieux. Pourtant, certains ingrédients viennent toujours du monde entier : le karité, la tonka, la vanille ne poussent pas du tout en France. Nous ne sommes pas prêts au compromis sur cet aspect, nous avons besoin des incroyables bénéfices de ces plantes, car l’efficacité des produits pour la peau reste notre priorité absolue.
La seconde réponse est en fait une question : pourquoi ne vous intéressez-vous pas à notre approvisionnement en packaging ?
Nous savons tous que le choix du matériau des packagings influence considérablement le bilan carbone du produit (en plus de la toxicité pour les sols et pour l’eau). Le plastique est léger, donc son transport génère moins d’émission de CO2. Mais cela n’inclut pas l’origine même du plastique, un dérivé de pétrole, extrait loin de l’Europe, transformé encore plus loin avant d’être réexpédié. Dans tous les cas, le plastique n’est pas et ne sera jamais une option pour Cosmydor, car, recyclable ou non, il pollue massivement la planète.
En parallèle l’approvisionnement en packaging est presque toujours oublié. Pourtant : un pot de 50ml avec son couvercle en plastique pèse approximativement 15g, en verre 100g, en aluminium 12g ; son étui en carton pèse entre 15 et 100g (nous excluons le manchon en plastique - que nous n’utilisons bien entendu jamais). Il se trouve donc que pour une crème de 50ml, le poids du packaging est équivalent ou supérieur à celui des plantes…
Nous en concluons qu’il est plus important de vérifier l’origine des packagings pour évaluer l’empreinte carbone d’un produit de beauté, et que ce devrait être une question essentielle que se posent des consommateurs avertis.
C’est pourquoi Cosmydor est fier d’un approvisionnement européen de ses packagings à hauteur de 99.5% : les pots en verre opaline et les boites proviennent de Belgique, le verre violet foncé des Pays-Bas, les tubes en aluminium du Portugal, les étuis imprimés et le papier de soie de France, les sacs logotypés du Royaume-Uni.
Nous devrions nous féliciter que l’éco-responsabilité soit devenue un enjeu mondial ; malheureusement son alter-ego cynique et intéressé, le « greenwashing », s’est développé encore plus rapidement.
Il est essentiel que les consommateurs puissent prendre leurs décisions, avec leurs critères, sur la base d’information transparente, honnête et pas sur des manipulations marketing. Un joli ingrédient, qui pousse en France, cueilli à la main, n’est pas toujours un vrai signe d’éco-responsabilité du produit final…